La traite des êtres humains n’est pas un trafic de clandestins!
La traite des êtres humains est basée sur la tromperie, la fraude, la séquestration, ou encore le déplacement d’êtres humains dans le but de les forcer à travailler en échange d’un menu salaire ou sans rétribution aucune ou dans des conditions évidentes d’exploitation. Cette pratique est considérée comme un commerce d’être humains, et présente des caractéristiques d’esclavage. Elle est illégale dans la plupart des pays. Les victimes de traite des êtres humains peuvent être exploitées dans différentes situations, via la prostitution, le travail forcé (y compris les services forcés ou de remboursement de dette) ou d’autres formes de servitudes forcées. La vente de bébés et d’enfants dans un but d’adoption ou dans d’autres buts est aussi considérée comme un trafic de ces enfants.
Le trafic d’immigrants suppose que les personnes demandent elles-mêmes les services du passeur en échange d’argent, et sont souvent trompées en signant un contrat (illégal). Arrivé à destination, l’immigrant clandestin est généralement libre, et doit en principe se débrouiller tout seul.
La victime de traite n’est en général pas libre de quitter son lieu de travail et doit travailler ou rendre des services au trafiquant ou à d’autres personnes et devient alors sujet à une exploitation. L’accord peut être fait sous la forme d’un contrat de travail, mais sans rémunération ou avec une rémunération modique ou selon des termes évidents d’exploitation.
La traite des êtres humains est une branche du crime organise qui se développe à grande vitesse et qui génère des profits estimés entre 4 à 8 milliards d’euros par an a travers le monde. La traite des êtres humains est un phénomène qui traverse les frontières internationales et exige une coopération et une collaboration étroite entre les états pour lutter contre ce crime de façon efficace.
border21 offre un programme de formation pour renforcer les capacités opérationnelles du personnel de contrôle des autorités frontalières et des autres organismes appropriés du maintien de l’ordre pour détecter et identifier les victimes de la traite d’êtres humains aux postes de contrôle des frontières.
Les experts hautement qualifiés de border21 basent leur formation sur des méthodologies approuvés par l’UE : les cours de la formation seront traduits dans la langue nationale du pays ou la formation a lieu.
Cette formation peut être complémentaire et se baser sur de précédentes formations développées par des experts de border21 à des représentants des frontières sur la question des faux documents de voyage et sur le profilage.